Parachèvement de baies de fenêtres

Prologue

Le parachèvement d’une pièce défini l’opération de finition avant la mise en service de celle-ci.

Il existe plusieurs méthodes de parachèvement de baies de châssis, la plus courante étant de recouvrir d’une couche plus ou moins épaisse de plâtre les jambages et têtes intérieurs de la baie.

On peut également, comme je vais le faire ici, fixer une ossature en bois au mur, et ajouter le parement de plaques de plâtre par dessus celle-ci.

Enfin, on peut apposer directement les plaques de plâtre au mur, collées par de la mousse polyuréthane. Notez qu’il faut pouvoir manipuler le produit avec énormément d’aisance, cette méthode relève pour moi d’un tour de force que je ne suis pas sûr de réussir.


Préparation du support

img_20170117_090619Il est important de préparer le support avant le parachèvement. Par préparer le support, j’entends de découper les probables débordements de mousse polyuréthane, d’éliminer les poussières et gravas résiduels de la pose des châssis de fenêtre, et bien sûr, que les tablettes de fenêtre soient posées.

Je vérifierais également que le mur est en bon état, et assurera la bonne tenue de ma future ossature. Dans l’hypothèse que celui-ci ne serait pas en de bonnes conditions, il serait nécessaire de rejointoyer les jambages, et éventuellement la tête.

Le mur doit également être sec; Je mentionne cette condition primordiale car au domicile de mes parents, la pose de nouveaux châssis de fenêtres a suivi la réfection de la toiture, et celle-ci perçait, ce qui a détrempé un mur. Nous l’avons donc laisser sécher plusieurs mois avant de poser, il y a peu, la tablette de fenêtre et, à ce jour, le parachèvement.


Pose de l’ossature

img_20170117_153050L’ossature, en forme d’échelle et assemblées simplement avec des vis, sera vissée dans le mur, idéalement au centre des briques ou sur le fond des blocs. Attention à choisir la bonne cheville suivant le type de matériaux.

Vu la droiture du mur, j’ai du user d’un calage pour obtenir une ossature plane, en vue de la pose du parement de plaques de plâtres.

Pour faciliter la pose de ce dernier, on peut éventuellement couper les angles de l’échelle d’ossature pour l’ajuster correctement au bord du mur. Je ne l’ai pas fait, étant donné l’état général de ce dernier, car cela aurait incombé de percer au bord des briques.


Pose du parement

img_20170117_113443Comme mentionné plus haut, j’ai choisi d’autant que possible ajuster le côté biseauté de ma plaque de plâtre au mur, dans le but de créer un coin légèrement arrondi et non dur, comme on le fait d’habitude.

Cette technique permet d’éviter l’utilisation de bandes de profilés de plafonnage en aluminium, visibles passé un certain temps car généralement la peinture murale ne tient pas sur le métal, ou la pose de coûteuses bandes d’armature renforcées.

Comme dans le cloisonnage intérieur, les plaques sont fixées à l’aide de vis phosphatées, posées tout les 30 centimètres. J’ai fixé un maximum de plaques, mais certaines ont été collées, car l’espace entre le parement fini et le jambage du mur ne me permettait pas d’y fixer une pièce de bois suffisamment épais pour l’accrochage des vis.


Finitions

Après que toutes les pièces de plaques de plâtre aient été posées, il faudra réaliser un mélange de plâtre ordinaire, à enduire en couche pas trop épaisse sur les vis, les plaques et les côtés. Après séchage, elles seront poncées.

Le plâtre s’applique et s’étend à l’aide d’une palette métallique, celle-là même qu’on utilise pour décaper. Il ne faut pas hésiter à le travailler très fort pour l’étendre, l’étirer et l’écraser pour qu’il épouse parfaitement les défauts à cacher. Il faudra veiller à ne pas appliquer de couches trop épaisses mais plutôt en appliquer plusieurs, toutes à 24 heures d’intervalle.

La couche finale sera poncée, en vue d’une peinture ou d’un papier peint. J’utiliserais ma ponceuse Festool Rotex avec une feuille abrasive de P120 puis de P180, sur le réglage fin.

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