Prologue

La marquise, dénomination descendant du titre de la noblesse, est un avent vitré (opaque ou pas), qui est situé au dessus d’une porte, d’une baie de fenêtre ou d’un perron.
Elle est généralement métallique, parfois en bois, plus rarement en plexiglas. Par déformation, on appelle aussi marquise les auvents en béton.
Ici, la marquise s’est imposée pour protéger le vitrage du châssis de fenêtre que celle-ci surplombe, ce qui incombe moins de nettoyage.
Choix des matériaux
J’ai choisi le méranti, une essence de bois asiatique rougeâtre à pourpre, destinée à être brune avec des reflets bordeaux après application d’un vernis, ayant une meilleure résistante aux intempéries que le sapin rouge.
Outre le méranti, j’ai choisi le polycarbonate pour réaliser le surfaçage de toiture. Il s’agit d’une plaque de 10 millimètres, car aucune isolation n’est nécessaire dans ce cas.
Ces plaques sont fabriquées par encollage de parallélépipèdes rectangles entre eux, ce qui forme une multitude de serres, isolant ainsi les volumes inférieurs. Ils possèdent en outre une protection contre les rayons ultra-violets du Soleil.
Débit, corroyage, façonnage, assemblage
Il s’agit du même bois qu’utilisé pour le cheval à bascule, la barrière de porte et les clôtures de jardin réalisées il y a peu.
Les opérations habituelles ont été réalisées : Rabotage à dimensions : 45 x 45 millimètres, 75 x 45 millimètres pour les traverses de renfort, et 10 x 50 millimètres pour les parcloses.
L’assemblage à été réalisé par tenons et mortaises, collées à l’aide de colle polyuréthane.
Pose de l’ossature
Le mur sur laquelle s’applique la marquise possède un cimentage recouvrant des blocs de plâtre de type Ytong.
J’ai appliqué quatre vis dans les montants afin de maintenir l’ossature en place, avant de marquer six autres trous, dont deux dans le mur porteur adjacent. J’ai ensuite appliqué de la mousse de montage dans le creux formé par la traverse horizontale de la marquise et du mur.
Pose du panneau de toiture
J’ai du prévoir un perçage de 95 millimètres de diamètre au coin de la marquise pour laisser passer la descente d’eau de la gouttière sous-plombant le toit.
Le polycarbonate présente une dilatation supérieure au métal. Il convient d’estimé qu’en longueur et en largeur, elle est de un centimètre au mètre. Généralement, la dilatation en longueur n’est pas prise en compte car le panneau n’est jamais pris dans un châssis.
Celui-ci est posé sur un joint de silicone préalablement séché. Les bords sont recouvert d’adhésif transparent évitant l’infiltration d’eau dans le panneau.
Finitions
Enfin, j’ai tiré une série de joints de silicone blanc reprenant les vagues dans le mur, et jointant le bois et le cimentage.
Le silicone permet ici de réaliser une jolie finition, suffisement élastique que pour gérer les retraits et gonflements du bois, et empêchant les vis de fixation de rouiller.
Les parcloses vissées (à l’aide de vis en inox A2) sont surplombées d’un joint de silicone transparent, et les vis cachées par des bouchons tournés.
Actuellement, il convient d’enlever et tirer des joints de silicone chaque année, en même temps qu’une couche préventive de vernis, incolore ou non, selon le ton recherché.